« Aime la création toute entière Aime chaque grain de sableAime chaque feuille Aime chaque rayon de lumière Aime les animauxAime les plantes Aime tout Si tu aimes tout, tu percevras le mystère divin des choses » »
« Il meurt lentement celui qui ne voyage pas,celui qui ne lit pas,celui qui n’écoute pas de musique,celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeuxIl meurt lentement celui qui détruit son amour-propre,celui qui ne se laisse jamais aider.Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère,ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements ou qui ne parle jamais à un inconnuIl meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves,celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n’a fui les conseils sensés.Vis maintenant !Risque-toi aujourd’hui !Agis tout de suite !Ne te laisse pas mourir lentement ! Ne te prive pas d’être heureux ! »
« Je ne bénis je ne maudisNi le sort, ni les dieuxJe rends grâce au jourPour chaque afflux d’aubePour chaque festin de cœurPour le grain d’une parolePour les silences inouïsJe rends grâce à la TerreA ce séjour sans prixA nos cœurs d’argileAu souffle qui resplendit »
« Femmes et hommes de la texture de la parole et du ventQui tissez des tissus de mots au bout de vos dentsNe vous laissez pas attacherNe permettez pas qu’on fasse sur vous des rêves impossiblesOn est en amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l’on a fait sur vousAlors le fleuve Amour coule tranquille, les jours sont heureux sous les marronniers mauvesMais s’il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve ; Alors soufflent les vents contraires, le bateau tangue, la voile se déchire, on met les canots à la mer, Les mots d’amour deviennent des mots couteaux qu’on vous enfonce dans le cœurLa personne qui hier vous chérissait, aujourd’hui vous hait.La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire ne peut plus supporter le son de votre voixPlus rien n’est négociable, on a jeté votre valise par la fenêtre,Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noirEst-ce aimer que de vouloir que l’autre quitte sa propre route et son propre voyage ?Est-ce aimer que d’enfermer l’autre dans la prison de son propre rêve ?Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents, Ne vous laissez pas rêver par quelqu’un d’autre que vous-mêmeChacun a son chemin qu’il est seul parfois à comprendreFemmes et hommes de la texture de la parole et du ventSi nous pouvions être d’abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la VieAlors nous ne serions plus ces éternels questionneurs, ces éternels mendiants qui perdent tant d’énergie et tant de temps à attendre des autres, des signes, des baisers, de la reconnaissanceSi nous étions avant tout et premièrement des amants de la VieTout nous serait cadeau, nous ne serions jamais déçusOn ne peut se permettre de rêver que sur soi-mêmeMoi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon cheminChacun est dans sa vie et dans sa peauÀ chacun sa texture, son tissage et ses motsChanson « Femmes et hommes de la texture » interprétée par Julos Beaucarne sur l’album Le jaseur boréal (2006) »
« A celui qui veut construire sa maison tout seulA celui qui pense que l’enfer c’est les autresA celui qui ne tend jamais la main par orgueilA celui qui préfère dire le mien que le nôtreA celui qui pense qu’on doit être seul pour être libreQu’on n’est jamais mieux servi que par soi mêmeMoi je dis que j’ai besoin des autres pour bien vivreJ’affiche l’esprit d’équipe comme un emblèmeTout seul je vais viteEnsemble on va loinL’esprit d’équipeComme un besoinbisL’homme est un animal qui est fait pour vivre en meuteTout seul il s’ennuie, il stagne, il se perdIl est pour son voisin le meilleur thérapeuteIl est pour ses prochains le plus fiable des repèresParce que plus que jamais j’aime la force de l’équipeLa puissance du collectif je l’ai vécu et j’y croisEt même si je suis toujours mauvais en mathématiquesJe pense que chez l’homme un plus un égale troisTout seul je vais viteEnsemble on va loinL’esprit d’équipeComme un besoinbisLes hommes sont plus forts quand ils savent leurs faiblessesChaque interaction est féconde, explique leurQue l’entraide et le partage c’est l’avenir de l’espèceQuand la vie est trop lourde, portons-la à plusieursTout seul je vais vite, ensemble on va loinQuand je fais ma partie, je peux passer le témoinTout seule je résiste, ensemble on craint rienOn progresse, on grandit et putain on rigole bienTout seul je vais viteEnsemble on va loinL’esprit d’équipeComme un besoinbisTout seul je vais viteEnsemble on va loinL’esprit d’équipeComme un besoinbis »