Accompagnement et facilitation en intelligence collective

« Souhaitez-vous :
- créer davantage de cohésion dans l’équipe ?
- développer l’autonomie de chacun tout en restant reliés et au service des objectifs communs ?
- associer chacun.e à l’amélioration continue du fonctionnement en équipe ? »
« Tout seul on va plus vite. Ensemble on va plus loin. »
— proverbe africain

Coopérer, collaborer… pour maintenir les systèmes vivants (dont nos collectifs) en bon état

Dans la nature, la compétition inter-espèces est un mode relationnel auquel les espèces tentent d’échapper, vu son coût. Quand c’est possible, elles cherchent au contraire à favoriser les symbioses, dont les coûts supplémentaires pour chaque espèce seront plus que compensés par les gains de la complémentarité, facteurs de pérennité pour elle et le milieu.

Nous avons longtemps cru que nous pouvions dominer la nature et que nous étions séparés du vivant (certains le croient peut être encore!). Les crises sanitaires, économiques, sociales... nous montrent aujourd’hui combien les humains, les animaux et les écosystèmes, sont tous reliés. Nous redécouvrons notre interconnexion et notre appartenance au vivant. Nous prenons conscience de notre interconnexion : nos destins sont intimement liés, que ce soit entre les êtres humains et aussi entre toutes les espèces vivantes et la Terre elle-même.

Nous sommes plus que jamais invités à tisser des coopérations, à développer des solidarités pour maintenir en bon état le vivant dans son ensemble.

Pour maintenir la pérennité de nos collectifs, il en va de même. Nous sommes invités à réinventer et trouver collectivement des solutions qui prennent en compte notre réalité et celles du vivant qui nous entoure.

Développer notre aptitude à co-créer, libérer nos capacités de création et créativité nous permettra de construire un avenir plus agile, durable, responsable, adulte, intégrant mieux la complexité, plus résilient, avec l’ensemble des espèces du Vivant

J'accompagne les collectifs autour d'objectifs tels que : 

  • Se mettre en mouvement, ensemble, pour relever les défis du plan stratégique et assurer la pérennité de l’équipe

  • Marquer un tournant et lancer une nouvelle dynamique pour l’équipe

  • Partager comment chacun a vécu les dernières années au sein du collectif et comment chacun vit la situation d’aujourd’hui

  • Afficher clairement les bases sur lesquelles l’équipe va continuer à se déployer : confiance, cohésion, autonomie, ouverture, responsabilisation, esprit constructif

  • Contribuer à créer de la confiance et un esprit d’équipe

  • Dresser et partager le contexte et les réalités de l’équipe : qui sont/seront nos clients et partenaires, comment vont-ils évoluer et quelles évolutions cela nous demande-t-il en termes de pilotage, d’organisation, d’outils de travail, de management, compétences, modes de fonctionnement…

  • Faire le point et célébrer les atouts qui vont nous soutenir pour relever les défis de demain

  • Faire le point et identifier les axes de progrès et actions à mettre en place et les référents de ces actions

  • Clarifier les responsabilités de chacun

  • Identifier les 3 à 4 actions qui comptent pour l’équipe et les référents de ces actions

  • Organiser la suite (qui fait quoi quand…)

Un accompagnement sur-mesure

Après une réunion de cadrage avec vous et si possible une équipe de pilotage, nous co-créons un séminaire sur les objectifs à clarifier ensemble. 

Les leviers de réussites humains :

Introduire une démarche de travail en intelligence collective représente un réel engagement pour le dirigeant, manager. Il est invité à se questionner sur le sens de la démarche : quel est son objectif, pourquoi maintenant, à quelles transformations (organisation, mode de management, modes de fonctionnement) est-il prêt pour lui et son équipe, quel suivi réserve-t-il à l’expérience ?

Le premier petit pas est de clarifier son intention… La pire des choses serait d’avoir une idée précise en tête, de solliciter son équipe « pour la forme » et de maintenir ses idées premières… Ou encore de demander un avis, ne pas en tenir compte sans en expliciter les raisons. La confiance joue un rôle important et elle se construit pas à pas.

… et les domaines dans lesquels la coopération est choisie : pour les questions de stratégie et / ou d’organisation, de gouvernance et / ou opérationnelles ?

S’ouvrir à l’intelligence collective requiert une forme d’ouverture, d’humilité, de lâcher prise, d’acceptation de ce qui est ; avec les risques associés, notamment qu’il se passe autre chose que ce que vous attendiez ! Des situations d’inconfort vont émerger ; votre capacité à les gérer impactera la suite et la réussite de la démarche.

Quelle posture et compétences l’intelligence collective appelle-t-elle ?

Vous serez donc amené à travailler votre posture et à raffermir vos compétences : favoriser la libre expression, se remettre en question, renforcer sa sécurité ontologique, faire confiance, accueillir ses émotions, coopérer (faire du « et et »), écouter, co-créer, développer l’autonomie, partager les informations, donner de l’aide, demander de l’aide, être ouvert à la différence, être authentique, dire non, prendre des risques…

Pour chaque membre de l’équipe, cela demande

  • Maturité : La réussite de l’intelligence collective repose sur la capacité de tout un chacun de se vivre dans une forme d’interdépendance. Certaines équipes ont à mûrir petit à petit pour passer de la dépendance (j’attends que l’on me dise ce qu’il y a à faire, j’apprends les processus car je n’y connais rien), à l’interdépendance (prise de conscience qu’il y a moi, l’autre, les autres, le collectif et sa raison d’être). Selon les équipes, il peut être pertinent d’introduire la démarche petit à petit et d’attendre que la conscience, la confiance, la motivation et les compétences soient là. 

  • Partage du qui fait quoi et du qui sait quoi : Daniel Wegner en 1985 a identifié ce qu’il appelle la « mémoire transactive » ; c’est le fait que chacun sache « qui fait quoi » et « qui connaît quoi ». La connaissance des compétences de chacun est identifiée comme un facteur clé de réussite de l’intelligence collective.

  • Complémentarités des profils et des compétences : la variété des styles cognitifs, des expertises, des opinions (dans la mesure où ceux-ci ne sont pas trop divergents) sont aussi des variables-clés.

  • L’intelligence émotionnelle : le fait de pouvoir être en empathie avec ses collègues contribue aussi et pour une grande part, à la réussite

  • Une posture, des compétences (savoir-être) : chacun est invité à favoriser la libre expression, se remettre en question, renforcer sa sécurité ontologique, faire confiance, accueillir ses émotions, coopérer, écouter, co-créer, développer l’autonomie, partager les informations, donner de l’aide, demander de l’aide, être ouvert à la différence, être authentique, dire non, prendre des risques, accepter de ne pas savoir…

Les leviers de réussites organisationnels

  • Des modes de gouvernance qui reposent sur la coopération, la collaboration : l’holacratie, la sociocratie, les principes du « vivre ensemble » explicités par Diana Leafe Christian sont des sources d’inspiration majeures pour la mise en place d’un mode de gouvernance en intelligence collective.

  • une raison d’être partagée : la raison d’être, c’est l’identité profonde de l’Organisation, son potentiel créateur, sa singularité… C’est la réponse à la question « si nous n’étions pas là, qu’est-ce qui ne se passerait pas ? ; qu’est-ce que nos partenaires, « clients », utilisateurs… ne trouveraient pas ? ». Il est important que la raison d’être soit connue, partagée.

  • une organisation qui favorise les relations transversales (internes et externes) et permet l’autonomie ; les équipes possèdent toutes les compétences pour mener à bien leurs projets. Chacun comprend les tenants et les aboutissants et est capable de prendre des décisions en temps réel dans l’intérêt du client, du projet

  • un mode de leadership qui allie autonomie et reliance. Il est important d’avoir des leader de cercles, de projets qui savent solliciter les avis et rester souverains dans leur domaine opérationnel.

  • l’appui de technologies stimulantes et adaptées qui permettent le travail coopératif, collaboratif. 

  • des modes d’animations et processus de travail qui la rendent possible. A ce titre, une récente étude menée par Anita Woolley en psychologie sociale, pointe le fait de faire des tours de parole comme LE facteur clé de réussite de l’intelligence collective ! Tout plein d’outils d’animation existent qui font appel à la participation de chacun : jeux cadres de Thiagi, chapeaux de Bono, world café, forum ouvert. L’idéal est de trouver des sujets sur lesquels les membres de l’équipe sont d’accord de réfléchir ensemble et sur lesquels les marges de manœuvre sont réelles.